Et si complicité y avait ?
Le général Paul Kagame est glorifié, souvent à outrance, pour avoir "mis fin" au génocide au moment où le régime du FPR tourmente les citoyens hutu, fallacieusement et collectivement accusés d'être "responsables nés" de ce drame. Le général Kagame a officiellement exigé des Hutu de tous âges de faire pénitence, pour le crime qu'ils ont commis ou que leurs congénères ont commis au nom de l'ethnie hutu. Ainsi, selon le général Kagame, le génocide est le péché originel des Hutu. Cependant, tout questionnement met à mal ce régime d'apartheid, tandis qu'une simple recherche permet de démontrer une supercherie maladroitement échafaudée en complot international.
Arrêté, tout "seul", le génocide? On sait maintenant pourquoi!
{In view of the forgoing the Rwandese Patriotic Front [RPF] calls upon the UN Security Counsel not to authorize the deployment of the proposed force as the UN intervention at this stage can no longer serve any useful purpose as far as stopping the massacres is concerned.}
April 30, 1994
Traduction libre de l'extrait de la lettre du FPR au Conseil de Sécurité:
{Compte tenu de ce qui précède, le Front patriotique rwandais [FPR] demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies de ne pas autoriser le déploiement de la force proposée puisque l'intervention de l'ONU à ce stade n'est d'aucune utilité en ce qui concerne l'arrêt des massacres.}
Le 30 avril 1994
Officiellement le génocide a duré 100 jours, mais déjà dans trois semaines, le FPR s'opposait à toute intervention et le général Kagame lui-même menaçait de tirer sur les Casques bleus eussent-ils tenté d'empêcher l'avancée des rebelles. Ce gros détail du génocide rwandais continue, paradoxalement, d'échapper à l'œil des journalistes, spécialistes, chercheurs, enquêteurs, juges etc.
Seulement, jusqu'à quand?
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